Communiqué de presse de l'association Non au CDG express

Publié le par Convergence Nationale Rail

Communiqué de presse, Paris le 29 août 2017

CDG Express : Les coûts explosent et l’argument des JO 2024 se dégonfle !

L’association Non au CDG Express interpelle l’Union européenne !

L’association Non au CDG Express, composée d’associations, d’élu-e-s, de syndicalistes, de collectivités, de citoyen-ne-s vient d’interpeller l’Union européenne, par un courrier adressé à Mme Karima Delli, (députée EELV) Présidente de la commission Transports du Parlement européen.

Dans ce courrier, l’association rappelle nombre d’arguments qui militent pour l’abandon de ce projet dispendieux, inutile, ségrégatif. Il en est ainsi des conséquences négatives du CDG Express sur les circulations ferroviaires du quotidien, sur l’environnement, l’aménagement du territoire…

C’est en grande partie pour toutes ces raisons que l’association Non au CDG Express a déposé un recours en annulation au Conseil d’État.

Le 26 juin dernier, la Commission européenne a validé l’aide de 1,3 milliard d’euros que la France entend accorder au projet CDG Express qui n’est pas financé.

Cette décision mérite explications à fortiori qu’aujourd’hui, dans un document interne remis aux organisations syndicales de SNCF-Réseau le 18 juillet dernier, on parle d’un coût global de 2,120 milliards d’euros. Ce n’est qu’une première projection puisqu’il est admis que « nous en sommes qu’au stade de sondage financier » ?!

C’est ce que l’association dénonce depuis fort longtemps à savoir que dans une période où l’on demande aux Français de se serrer la ceinture pour réduire les déficits et l’endettement du Pays, on est prêt à injecter plus de 2 milliards d’argent public pour une population restreinte et relativement aisée et pour un projet qui ne relève pas de l’intérêt général.

Pour un trafic escompté à 20.000 passagers par jour (horizon 2025), ce sont les conditions de transports de 2 millions d’usagers franciliens qui seront de nouveau dégradées.

Comme le reconnaît le Directeur Général exécutif d’ADP dans l’édition de la vie du Rail et des Transports du mois d’août 2017 : « le montage [de ce dossier] est complexe et baroque que ce soit du point de vue financier, juridique ou technique. »

Il ne croyait pas si bien dire puisque l’argument avancé des JO 2024 s’avère être, et pour cause, de l’enfumage à l’état pur.

Ainsi dans son édition datée du 27.08.2017, le journal Le Parisien, indique que c’est bien le Grand Paris Express (GPE : lignes 15 sud, 16,17 et 18) qui est qualifié d’ « atout majeur » pour l’organisation des Jeux Olympiques par la Société du Grand Paris et Non le CDG Express qui n’est jamais mentionné !

Nous appelons les citoyens, usagers, salariés, contribuables à nous rejoindre (nonaucdgexpress@gmail.com) pour porter haut et fort l’exigence de l’utilisation de l’argent public pour améliorer les transports du quotidien et de l’abandon du CDG Express inutile et néfaste.

Contact presse :

Didier Le Reste, Président de l’association Non au CDG Express : 06.08.03.91.82

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Et vous proposez quoi à la place ? Roissy Bus à chaque fois c'est la galère : un seul arrêt a Opéra et loin du métro et pas d'ascenseur pour les valises, la ligne RER pour y accéder avec les valises c'est vraiment pas prévu, vaut mieux être jeune et sportif et avoir peu de bagages, avec les ascenseurs qui marchent pas, et le taxi c'est quasiment le prix du billet d'avion !!! Les gars faut arrêter de dire des conneries : après 10h d'avion en classe économie, on a en envie de rentrer chez soi, pas dans les embouteillages et attraper un lumbago avec les valises dans les escaliers interminables : oui au CDG express moins cher que le taxi et trois fois plus rapide et pratique.
Répondre
C
Nous proposons la modernisation du RER B, qui pourrait très bien être repensé pour se montrer plus accueillant envers les passagers munis de valises et rappelons que la desserte de Roissy est prévue dans le cadre du Grand Paris Express, avec aussi des arrêts intermédiaires en banlieue à la différence d'une ligne prévue pour un coût exorbitant, inaccessible avec le Pass Navigo et utile seulement pour les voyageurs venant de Paris centre (avec un gain de temps plutôt modeste pour une ligne sans arrêt intermédiaire et exigeant la construction de plusieurs kilomètres de voies nouvelles).